mardi 17 juillet 2007

Des Gantiers pour la Mode Parisienne!

L'histoire des gants remonte à l'antiquité. Dans certaines traductions de l'Odyssée d'Homère, Laërte est décrit marchant dans son jardin avec des gants afin de se prémunir contre les mûres sauvages (Il est dit dans d'autres traductions que Laërte avait tiré ses longues manches sur ses mains


Gloves appear to be of great antiquity. According to some translations of Homer's The Odyssey, Laërtes is described as wearing gloves while walking in his garden so as to avoid the brambles.

En algunos textos del siglo XII, como La Canción de Rolando, el guante desempeño un papel importante, ya que entregar un guante a un hombre era lo mismo que confiarle una misión.
Hacia el siglo IX, las mujeres empezaron a usar guantes. Los fabricantes emplearon diversos materiales para confeccionarlos y les dieron curiosas formas. En su realización se usaron toda clase de pieles y telas, tales como terciopelo, gamuza, conejo, cordero, cabritilla, marta, nutria, perro, lobo, zorro, gato, liebre, ciervo y búfalo. También se engalanaron con botones, encajes, perlas y piedras preciosas.

En Europe au XIIIe siècle, certaines femmes ont commencé à porter des gants comme ornements. Ils étaient faits de lin et de soie et atteignaient parfois le coude. Au XVIe siècle, la reine Élisabeth a lancé la mode de gants richement brodés et sertis de pierres précieuses.

During the 13th century, gloves began to be worn by ladies as a fashion ornament. They were made of linen and silk, and sometimes reached to the elbow. It was not until the 16th century that they reached their greatest elaboration, however, when Queen Elizabeth I set the fashion for wearing them richly embroidered and jeweled

En France, les corporations de gantiers (datant de 1342) s'installèrent surtout dans des régions où se pratiquait l'élevage intensif de chevreaux et d'agneaux, et où l'ea des rivières était pure et propice au tannage : Massif central (Saint-Junien, Millau), Dauphiné, sud de la Champagne, Niort (chamoiserie).

L’artisan gantier sélectionne selon leur taille, couleur, grain, finesse et souplesse, les peaux dans lesquelles il va réalisé des gants.

Il coupe et travaille les différents éléments dans le cuir avec des outils bien spécifiques à son métier comme la « main de fer », la « pince à linge » ou encore la «main chaude», instrument sur lequel est dressé le gant pour qu’il prenne forme.

On retrouve le gant dans les maisons de haute couture, lesquelles font régulièrement appel aux gantiers pour leurs nouvelles créations. Le gant est à la frontière entre l’accessoire de mode et le vêtement. Il personnalise l’attitude et la silhouette de la personne qui le porte.

Dans l'emprise du cratère de la météorite de Rochechouard, située au centre d’une région d’élevage et ainsi favorisée par une abondance de matière première telle que peaux de chevreaux et d’agneaux, Saint-Junien bénéficie en outre, en matière de tannage, des qualités exceptionnelles des eaux de la Vienne. Dès le XIe siècle, des maîtres artisans coupaient des gants dans des peaux qu’ils avaient eux-mêmes tannées. Au XVe siècle, la ganterie atteint une grande renommée.

Vers 1872, l’apparition des premières machines à coudre et de la « Main de Fer » bouleversent les procédés de fabrication. L’apogée de la mégisserie et de la ganterie se situe en 1927 : 40 fabriques et plus d’un millier d’ouvrières et d’ouvriers travaillent au renom du gant de Saint-Junien. Actuellement, le prestige de certaines maison, fournisseurs de grands couturiers tels que Jacques Fath, Christian Dior, Hermès, Lanvin, Chanel et d’autres, explique la place qu’occupent les gants de peau de la cité représentant 45% de la production française (soit plus de 480 000 paires par an).

La ganterie Agnelle est crée en 1937 à saint-Junien, elle fait partie des ganteries françaises les plus renommées. Avec Sophie Grégoire, arrière-petite-fille du fondateur c'est la continuité et le travail permanent pour des designers, couturiers et créateurs.

Saint-Junien is a commune of the Haute-Vienne département, in France.

Transformation des peaux brutes et périssables en peaux fines, souples, moelleuses : c'est le travail des mégissiers, issu à la fois des traditions ancestrales et des techniques les plus modernes.
La Mégisserie (tannage et teinture de petites peaux) est reconnue dans le monde entier avec le label « Peaux de Millau » pour son savoir-faire dans la fabrication du fameux « agneau plongé », très prisé par l¹industrie du Luxe pour la confection de gants, vêtements, maroquinerie, chaussure et gainerie.

Millau reste réputée pour son activité de mégisserie (gants de cuir)





Que vous soyez fan de bolides ou simplement adepte du beau, vous porterez des gants!